Mon engagement et mon parcours

Il y a bien longtemps que j’ai acquis une conviction : il ne sert à rien de s’indigner si nous ne sommes pas prêts à nous engager pour le changement. Rester passifs nous rend complices des dégradations sociales. Cette conviction m’a logiquement menée à adhérer au PS il y a 15 ans. Elle a marqué mon engagement politique et associatif comme mon parcours professionnel. Cette conviction ne m’a jamais quittée. Au contraire, mon engagement m’a permis de constater plus concrètement les dégâts provoqués par une société dans laquelle on tend de moins en moins à se soucier de l’humain.

Née à Bienne le 31 mars 1979 de parents espagnols, j’ai relativement vite compris que la société est ainsi faite qu’elle érige encore de nombreux obstacles. Des obstacles liés à l’origine, à la condition socio-économique, au genre…

Quelque part éternellement indignée, j’ai souhaité orienter ma vie vers un combat qui vise à atteindre plus de justice sociale et plus d’équité.

Juriste de formation, je me suis rapidement focalisée sur des domaines en cohérence avec mes convictions.

En 2008, Didier Berberat, alors Conseiller national,  me confie le poste d’assistante parlementaire. Une expérience passionnante et enrichissante qui m’a fait découvrir la Berne fédérale de près et m’a notamment permis d’examiner de manière approfondie les effets néfastes d’un projet qui est devenu la 4ème révision de la loi sur l’assurance chômage.

En 2009, je rejoins le syndicat Unia section Neuchâtel en tant que secrétaire syndicale rattachée au secteur de l’industrie, avant de reprendre, quelques années plus tard, la responsabilité du secteur du bâtiment. Je mène, à ce titre, de nombreux combats en matière de droit du travail.

2 (1).jpg

En 2015, je franchis une nouvelle étape en rejoignant l’état-major de Jean-Nathanaël Karakash devenu, en 2013, Conseiller d’État chef du Département de l’économie et de l’action sociale.

Le poste de chargée de missions, que j’occupe toujours actuellement, m’a permis de m’investir dans des projets importants dans le domaine de l’intégration professionnelle ainsi que dans les domaines social, migratoire et des assurances sociales.

Au niveau politique, c’est précisément une nouvelle manifestation d’indignation, induite par l’élection au Conseil fédéral du 10 décembre 2003, que je décide de m’engager au Parti socialiste.

J’y adhère formellement en avril 2004 et y occuperai différents postes durant 15 ans : présidente de la section de La Chaux-de-Fonds, co-présidente de la section des Montagnes neuchâteloises, vice-présidente puis présidente du parti socialiste neuchâtelois).

Cette activité politique m’a aussi permis de m’impliquer au sein des autorités tant de la Ville (Conseil général depuis 2007) que du Canton (Grand Conseil de 2009 à 2015).

1 (1)

Sur le plan associatif,  je  me suis engagée soit de manière ponctuelle en lien avec des thématiques ou votations, soit de manière plus marquée comme à l’ASLOCA neuchâteloise, dont j’assume la vice-présidence depuis 2009, et au Conseil de fondation d’Alfaset.

Enfin, dans ma vie personnelle, j’ai la joie de partager mon quotidien avec Jérôme depuis plus de 20 ans, ainsi qu’avec nos deux adolescents.

famille.jpg